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Faire vivre la gouvernance coopérative

Je publie en septembre 2013 dans la revue du BULLETIN DE LA SOCIETE D’ETUDES ECONOMIQUES ET SOCIALES de Lausanne un article sur la gouvernance des coopératives, largement inspiré de ma première expérience coopérative à Oxalis.

Je suis impliqué dans le milieu des coopératives et des associations depuis 25 ans. Le défi des coopératives m’a séduit, car je suis vraiment convaincu que l’économie est un puissant levier d’évolution de nos sociétés. Le caractère démocratique de ces entreprises est également un facteur de motivation.

La coopérative d’Oxalis est née en 1997 dans le massif des Bauges en Savoie, créée par 5 associé-e-s1 et une association du même nom. Elle a développé des activités agrirurales puis dans les années 2000 s’est ouverte à d’autres entrepreneurs.

Elle a rejoint à ce moment-là le champ des coopératives d’activités et d’emploi (CAE) et a contribué à la création du réseau COPEA qui relie actuellement une trentaine de CAE en France.

Oxalis a été dès sa création un laboratoire de pratiques collectives innovantes en recherche d’une démocratie interne la plus en cohérence possible avec les aspirations de ses membres. C’est en m’appuyant sur cette expérience vécue au sein d’Oxalis (1993 à 2013) et sur ma connaissance des organisations de l’économie sociale et solidaire en France que je livre cette contribution.

Résumé de l’article disponible en téléchargement

C’est à travers son expérience de praticien et gestionnaire de coopérative et d’association que l’auteur porte une analyse pragmatique sur les principes et processus mises en œuvre dans la gouvernance coopérative, qui se définit par une gouvernance démocratique et participative. Selon les caractéristiques des coopératives et de la complexité des liens qui peuvent exister entre les membres d’une même coopérative, la gouvernance coopérative s’opère à travers une multitude de modes démocratiques. En complément, un projet et une mise en œuvre clairs et partagés de ces modes démocratiques sont nécessaires au fonctionnement collectif d’une coopérative, qui peut cependant être freiné par l’existence de facteurs antagonistes comportementaux ou structurels. 

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